On sait combien limiter les émissions de gaz à effet de serre sont un défi essentiel à relever. D’ailleurs, un accord de 2017 a fixé des objectifs. Malheureusement à ce jour, ils ne sont pas atteints. Et la situation est même pire le jour du dérèglement en France ayant été atteint le 5 mars. À quoi correspond ce jour et comment est-il calculé ? On vous répond !
À quoi correspond le jour du dérèglement ?
Soucieux du réchauffement climatique, plusieurs pays ont établi un pacte pour réduire leur émission de CO2. Pourtant le 5 mars 2020, la France a déjà émis la totalité de gaz à effet de serre qui devait être son quota d’une année entière et cela correspond à 80 millions de tonnes. Le seuil pour trois cent soixante-cinq jours a été atteint uniquement en deux mois et cinq jours.
À partir de ce jour, la France participerait activement au réchauffement climatique. Pour y remédier, elle devrait respecter la neutralité carbone, c’est comme si elle vivait à crédit concernant ces émissions. Elle devrait restreindre tout cela afin d’atteindre un nouvel objectif pour l’année 2050. Autant vous dire que c’est impossible…
Comment ces données ont-elles été obtenues ?
Un regroupement d’ONG appelé Affaire du Siècle, comptant à son sein les organisations telles que Notre Affaire à Tous, la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme, Greenpeace France ou encore Oxfam France, a sollicité les services du cabinet de Conseil Carbone 4 pour pouvoir obtenir ces résultats. Ces chiffres ont été calculés par la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC). Pourtant il semblerait que seules les données terrestres ont été prises en compte. Qu’adviendra-t-il alors si on y avait inclus les données maritimes ?
Pays fortement industrialisé, la France n’a pas pu respecter les termes de l’accord de 2017 et a dépassé son capital de C02. À partir du 5 mars 2020, jour de dérèglement, elle devrait se restreindre et atteindre de nouveaux objectifs prévus pour 2050. Malheureusement, ce n’est pas au programme pour l’instant…