De nombreuses mesures sont prises partout dans le monde pour réduire les émissions de CO2. Malheureusement pour l’instant, les efforts ne sont pas payants. En effet, l’Agence internationale de l’énergie a transmis quelques données chiffrées, tendant à prouver que les émissions de gaz à effet de serre augmentent, et qu’elles ne se réduiront malheureusement pas avant 2040.
De mauvaises nouvelles
C’est mal parti pour respecter l’Accord de Paris qui avait pour ambition de limiter le réchauffement climatique en dessous de 2°C par rapport aux températures préindustrielles. En effet, l’AIE vient de faire paraître son rapport annuel. On découvre que malgré les efforts consentis, la hausse des émissions est de 1.8 % en 2018, soit la plus forte augmentation enregistrée depuis 2013.
D’après les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie, il faudra attendre 2040 pour observer une baisse de ces émissions de CO2. Plusieurs scénarios ont été envisagés et ils aboutissent malheureusement tous à la même conclusion. Même si tous les Etats tenaient l’objectif de réduction énergétique affiché, la situation resterait difficile à gérer. En effet, les gains d’efficacité énergétique réalisés en 2018 sont très faibles.
Les énergies renouvelables
Pour parvenir à faire décroître les émissions de gaz à effet de serre, il faut absolument augmenter l’utilisation des énergies renouvelables dans le monde. L’AIE parle d’une hausse de 50 % d’ici 2024… Ce qui semble évidemment très difficile, d’autant plus que 1 169 centrales à charbon sont actuellement en construction dans le monde. Il faudrait pourtant diminuer la consommation de charbon de plus de 60 % d’ici 2040 pour tenir les objectifs.
Si les engagements actuels étaient tenus, on pourrait envisager une diminution des émissions de CO2 à partir de 2040. Malheureusement, l’AIE affirme que ce sera difficile, il faudrait que tous les pays s’y mettent et que les efforts débutent dès maintenant. Actuellement, les efforts consentis sont nettement insuffisants. Quelle triste nouvelle…