Si beaucoup s’attardent à chercher les causes de l’énorme feu qui a pris la forêt australienne récemment, d’autres se penchent désormais sur les moyens à déployer pour recouvrer les terrains dévastés. Il faut savoir qu’avant même la tragédie, le pays s’était fixé comme objectif de planter un milliard d’arbres d’ici 2050. Mais ce n’est pas la seule solution. Que faire alors pour retrouver ces belles forêts vertes australiennes ?
Optimiser le reboisement
Reboiser est devenu un terme fétiche depuis particulièrement depuis que le fléau du changement climatique a pris une échelle plus grande. Celui-ci impacte sérieusement l’environnement et notre Planète est en danger. Cette action qu’est le reboisement compte parmi les alternatives les plus sollicitées. Il semble en effet que ce soit une solution prometteuse.
Cependant, elle ne consiste pas uniquement à planter des arbres. Le processus ne se limite pas à la plantation. Une étude doit être effectuée au préalable pour définir le type d’espèces qui convient au terrain ainsi que la surface à planter. S’ensuit un entretien continu avec l’élaboration d’une politique de conservation et de protection de la plantation. C’est loin d’être simple !
Planter des arbres moins inflammables
Pour le cas de l’Australie, la forêt concernée par les incendies était en grande partie composée de fouillis d’eucalyptus. Ces derniers sont connus comme étant une des espèces les plus inflammables, ce qui a largement favorisé la propagation rapide du feu. Pour y remédier, il serait impératif de bien choisir le type d’arbres qui serait adapté au climat australien.
En effet, ce n’est pas une première pour le pays qui rencontre souvent ce type d’accident. Il va sans dire que les paramètres climatiques, dont la grande chaleur accompagnée du grand vent austral, sont des causes probables des incendies de forêts australiennes.
Il y a un long chemin à faire pour que l’on parvienne à reboiser les forêts détruites par cet incendie. Cela dit, l’espoir de revoir cette partie de l’Australie de nouveau recouverte de verdure n’est pas une peine perdue. Et la tâche s’avère être d’envergure internationale, touchant dans sa globalité notre biodiversité. Ce sera sans aucun doute une priorité pour le pays, et c’est compréhensible.
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Il y a sûrement des recherches archéologiques sur les arbres australes qu’il y avait avant ….