Cette année, des incendies ont été constatés partout dans le monde, et ont défrayé la chronique. Amazonie… Indonésie… Australie… Russie… De nombreux feux de forêts ont été observés partout dans le monde. Ils ont dévasté des centaines d’hectares de forêts partout dans le monde. Mais ces incendies sont également à l’origine de relâchement important de CO2 dans l’atmosphère.
Une observation inquiétante
Les feux de forêts ont été très intenses en 2019. Malheureusement, la faune et la flore ont terriblement soufferts de ces flammes. Mais ce n’est pas le seul problème. En effet, le service pour la surveillance de l’atmosphère Copernicus (CAMS), programme européen de surveillance de la Terre, a expliqué que la situation était catastrophique pour la qualité de l’air.
En effet, il faut savoir que les incendies relâchent dans l’atmosphère beaucoup de CO2, ce qui contribue évidemment au réchauffement climatique. On parle de de 6 gigatonnes de CO2 émis par ces feux de forêts entre le 1er janvier et le 30 novembre. Ce qui est absolument considérable. L’estimation est particulièrement inquiétante et surtout totalement inédite.
Des feux de forêts en augmentation
Les incendies ont été déclenchés en grand nombre cette année, et partout dans le monde. En effet, revenons par exemple sur les feux en Indonésie qui ont eu lieu au mois d’août et qui reste à ce jour l’incident le plus intense de la région. ON estime que ces feux ont libéré au moins 708 mégatonnes de CO2 jusqu’à fin novembre. En Australie également la situation fut très compliquée et très polluante. Sans parler évidemment de l’Amazonie…
Cependant, le CAMS attire également l’attention sur les autres incendies qui ont été moins médiatisés mais tout aussi polluants. On a ainsi retrouvé de nombreux feux en Syrie au Venezuela, au Mexique ou encore en Colombie. Pour autant, l’année 2019 n’est pas l’année record qui était 2015 et qui pour l’instant reste l’année la plus incendiée au niveau international.