On sait que la pollution de l’air a des conséquences plus ou moins directes sur la santé. Mais il semble qu’il y a certaines conséquences auxquelles on n’avait pas réellement pensé jusqu’à présent. En effet, des chercheurs originaires de Grenoble ont découvert que les polluants atmosphériques avaient des effets sur l’ovulation et le cycle menstruel de la femme. Une découverte particulièrement inquiétante…
Une corrélation entre l’ovulation et la pollution de l’air
Et si les polluants atmosphériques avaient un impact sur le cycle menstruel des femmes ? C’est une question étonnante sur laquelle des chercheurs de l’Inserm se sont penchés. Ils ont étudié 184 femmes durant un cycle menstruel complet. Puis, ils ont fait des dosages hormonaux et les ont mis en relation avec les niveaux de pollution auxquels chacune d’entre elle avait été exposée.
Les résultats sont sans appel. En effet, il y aurait bel et bien un lien entre la durée de la phase d’ovulation et la concentration de particules fines dans l’air. La phase folliculaire du cycle augmente en fonction du niveau de pollution. Il serait donc intéressant de mettre en place une étude à grande échelle pour confirmer ces découvertes particulièrement inquiétantes.
La pollution atmosphérique et ses conséquences sur la santé
La pollution de l’air est fréquemment pointée du doigt. Elle contient des composants liquides, solides et gazeux, et ces derniers ont des effets toxiques sur le corps humain. On parle généralement du cœur, du cerveau, des poumons, de la circulation sanguine ou encore des organes reproducteurs. On sait également qu’ils ont des incidences sur le développement du fœtus lorsqu’une femme est enceinte.
Cependant, très peu d’études ont été faites sur le cycle menstruel. L’activité ovarienne semble bel et bien être impactée par la pollution atmosphérique. On constate que la durée de la phase folliculaire est plus longue lorsqu’il y a beaucoup de particules fines dans l’environnement quotidien de la femme. Alors, à quand une étude poussée sur le sujet ?