Une étude britannique pointe du doigt le risque plus élevé de faire un AVC chez les végétariens et les végans. Une étude qui fait réfléchir sur les conséquences de l’alimentation sur la santé humaine par ceux qui décident de ne plus consommer de viande…
Un constat surprenant
Certains affirment que devenir végétarien ou végan est bon pour la santé. Mais une récente étude, parue dans The BMJ, semble prouver le contraire. En effet, d’après les scientifiques britanniques du Nuffield Department of Population Health de l’Université d’Oxford, les végétariens et les végans auraient un risque accru de faire un AVC.
Les chercheurs ont mené une étude auprès de 48 000 personnes âgées de 45 à 50 ans. Cet échantillon ne souffrait d’aucun antécédent de maladies coronariennes ni d’AVC. Les participants à cette étude qui a duré 18 ans, ont été classés selon leur régime alimentaire. On retrouvait ainsi les végétariens, les végans, les pesco-végétariens, et les amateurs de viande.
Des résultats sans appel
D’après les résultats de cette étude, les pesco-végétariens et les végétariens risquent moins de maladies coronariennes par rapport à ceux qui mangent de la viande. Ce n’est pas la première fois d’ailleurs que ce constat est fait. En revanche, pour les AVC, c’est différent. Il semble en effet que les végétariens et les végans aient 20 % de risques de plus de faire un AVC.
Le risque serait augmenté à cause du manque de certains nutriments et notamment de la vitamine B12 qui est essentielle au développement cérébral. Ainsi, les végétariens et les végans sont appelés à supplémenter ce manque par des compléments alimentaires. Se détourner de la viande pour des raisons environnementales et éthiques c’est bien, mais il faut quand même faire attention aux conséquences sur sa santé.
Cette étude appelle donc à la prudence. Il faut savoir faire la part des choses entre ce qui est bon pour la santé et ce qui est éthique. A méditer…