L’Amazonie (mais aussi certains pays d’Afrique et la Sibérie) est ravagée par des incendies qui représentent une menace sans précédent pour la planète. Les émissions de gaz à effet de serre pourraient amplifier les dérèglements climatiques actuels.
La forêt amazonienne ravagée par les incendies
Chaque minute, le Brésil permet l’équivalent d’un terrain de football de forêt tropicale. Cela n’a rien de nouveau : le recours au feu est une technique largement utilisée et peu onéreuse pour nettoyer certaines zones à déboiser. Et ainsi, augmenter la surface allouée aux cultures agricoles. Cela permet même d’utiliser la cendre pour fertiliser les sols.
Mais ici, tout est différent. Cette nouvelle fait la une dans le monde entier et on ne peut plus l’ignorer : l’Amazonie est en proie aux flammes depuis plusieurs jours. Et le nombre de départ de feu n’a jamais été aussi important. On en compte 75 336 depuis le mois de janvier, ce qui désigne une augmentation de 84 % par rapport à l’an dernier.
Les arbres sont coupés et brûlés par les paysans
La NASA observe de près ces pratiques agricoles à l’aide de clichés satellites. On peut constater que les paysans coupent et brûlent les arbres. Un scientifique de l’agence spatiale explique que les exploitants mettent le feu aux arbres coupés il y a plusieurs semaines ou plusieurs mois de cela. Il ne s’agit pas de petites parcelles, ni même de restes de récoltes. D’importantes quantités de bois issus de la forêt sont brûlées après avoir séché des mois durant en plein soleil.
Et ces pratiques représentent une menace constante et importante pour notre planète. Elles génèrent des émissions de gaz à effet de serre qui influent sur les dérèglements climatiques actuels. Le tout, en parallèle de l’incendie qui ravage encore aujourd’hui la forêt amazonienne.