Actuellement, environ cinquante députés européens et autant d’organisations de défense de la nature se sont rassemblés. L’objectif est d’interdire la chasse aux trophées et notamment de protéger les animaux en danger comme par exemple les éléphants ou encore les rhinocéros.
Une belle action
La chasse aux trophées est légale dans certains pays d’Afrique. Ce sont principalement les éléphants, les guépards, et les rhinocéros qui sont les victimes de cet acte que l’on peut qualifier d’odieux. C’est pour cette raison que de nombreux députés européens se mobilisent. Ils ont appelé la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) à interdire la chasse aux trophées ce dimanche 18 août.
Il faut savoir que la CITES est déjà très engagée sur le ce sujet. En effet, elle interdit déjà le commerce de plus de 1 000 espèces animales mais aussi végétales, qui sont considérées comme étant en danger d’extinction. Cette fois, c’est dans une lettre adressée à la secrétaire générale de la CITES Ivonne Higuero que les hommes et femmes politiques ont demandé l’interdiction de la chasse aux trophées. Selon eux, c’est un acte récréatif et sans intérêt.
Une action soutenue
La lettre a rapidement été rendue publique. Il faut savoir que ce week-end, plusieurs milliers de délégués venant de 180 pays étaient à Genève. Ils avaient pour mission de discuter de 56 propositions. Ces dernières doivent modifier le degré de protection des animaux et des plantes sauvages. Cependant, la question liée à la chasse aux trophées n’était pas abordée.
Les signataires ont tenu à rappeler que les espèces convoitées étaient pour certaines en danger. Les éléphants, les girafes, les rhinocéros noirs et blancs, les perroquets gris, les guépards ou encore certains singes comme les chimpanzés sont tués juste pour le plaisir. Malheureusement, les Etats-Unis et la Chine sont les plus gros importateurs de trophées de chasse. Les touristes paient et tirent sur des animaux, parfois enfermés dans des enclos… Une véritable tristesse…
Espérons que le moratoire immédiat demandé par la délégation sera accepté et entrera en vigueur rapidement.