Ce que l’on appelle « sciences participatives » consiste à contribuer aux études scientifiques en prenant le temps d’observer la nature qui nous entoure. Et en particulier nos jardins et nos potagers.
Contribuer aux études scientifiques avec les sciences participatives
Le Muséum national d’Histoire naturelle de Paris dispose de différentes plateformes depuis lesquelles on peut observer les oiseaux, les papillons et les diverses espèces qui évoluent dans notre environnement. Le concept consiste alors à les photographier et à répertorier certaines informations sur une fiche : le lieu, la date, l’heure à laquelle on a observé un spécimen, etc.
Les scientifiques peuvent alors disposer de données de terrain en grand nombre, qu’ils peuvent regrouper avec les données qu’ils ont eux-mêmes collectées. Différentes études participatives sont proposées, comme une très ludique que tous les propriétaires de chats peuvent réaliser. Celle-ci consiste à observer son chat et à inscrire toutes les informations demandées sur une plateforme participative en ligne. Les données statistiques ainsi collectées permettent aux scientifiques de faire avancer leurs études.
À la recherche des moineaux disparus
Pour beaucoup, compter les oiseaux ou les papillons n’est pas un exercice simple. Ils sont nombreux, se déplacent vite… Et pourtant, lorsqu’on y regarde de plus près, ces oiseaux et ces papillons sont généralement très différents les uns des autres. De plus, il est aussi important de souligner que 30 % des populations d’oiseaux ont disparu des milieux agricoles. C’est pourquoi il est essentiel de les compter. Un tiers des hirondelles ont disparu. A Paris, ce sont les trois quarts des moineaux qui ne sont plus.
Poursuivre les recherches permet de comprendre le mode de vie des oiseaux et de prendre les mesures nécessaires pour éviter leur disparition. Grenouilles, papillons, oiseaux, chat… Plusieurs études sont à disposition des intéressés.