Dans le monde, chaque pays dispose de produits différents, de coutumes diverses et d’habitudes propres à son peuple. Mais avec la mondialisation, l’alimentation des enfants semble converger vers les mêmes produits.
Le monde fait ses courses dans le même hypermarché
Brésil, Inde, Malaisie, Italie, États-Unis… Les enfants du monde entier sont censés avoir une alimentation saine et équilibrée, même si celle-ci implique des habitudes différentes. En toute logique, on ne devrait pas trouver les mêmes produits ni les mêmes aliments dans les assiettes des enfants, puisque chaque pays dispose de ses propres spécialités, coutumes et habitudes.
Pourtant, une étude menée par le photographe Gregg Segal démontre une réalité bien différente. Et le résultat de ses investigations est surprenant. De Los Angeles à Rome, en passant par Buenos Aires, les menus des enfants semblent converger. Au fil de ses voyages, il a réellement eu la sensation que les parents des enfants du monde entier faisaient leurs courses dans une sorte d’hypermarché international.
La mondialisation impacte l’alimentation des jeunes
Pour tirer ces conclusions, le photographe a demandé aux enfants de reporter dans un journal le contenu de leurs repas durant une semaine. Ensuite, une équipe de cuisiniers s’est chargée de réaliser les plats ainsi consignés dans les carnets. C’est ainsi qu’il a pu photographier une soixantaine d’enfants aux côtés des plats qu’ils consomment en une semaine. Et toutes les zones géographiques de la planète ont été représentées.
Ce que l’on peut constater, c’est que les menus des enfants convergent et sont lourdement impactés par les produits industriels que l’on trouve dans les supermarchés. L’effet de la mondialisation semble bien ancré dans toutes les parties du monde. Le photographe invite les enfants à conserver une trace de ce qu’ils mangent. Et à réfléchir sur leur alimentation au quotidien. Ses portraits sont tous regroupés dans son livre « Daily Bread ».