Cimetières naturels ou encore cercueils biodégradables : il est possible de vivre et de mourir dans le respect de la nature. Comment organiser des funérailles plus écologiques et respectueuses de l’environnement ?
Des funérailles dans un cimetière vert
Le choix du cimetière joue un rôle déterminant sur l’empreinte écologique des funérailles que l’on organise. De plus en plus de personnes optent pour un cimetière naturel, qui ressemble à un paysage de campagne. Au sein de ce type de cimetière, les cercueils sont écologiques et il est interdit d’utiliser des conservateurs chimiques. En France, il en existe un à Niort. Outre-Manche, ils sont déjà plus de 270 à fonctionner de cette façon.
Opter pour un cercueil écologique
Pour organiser des funérailles écologiques, il est crucial de choisir le bon cercueil. Nous ne sommes pas obligés de choisir un bois exotiques traité avec du vernis toxique, bien au contraire. Fibres naturelles, osier ou carton sont aussi des matériaux disponibles. En plus d’être plus écologiques, ils sont aussi plus économiques en énergie au moment de l’incinération. Dans tous les cas, ils sont biodégradables. Attention, ils ne sont pas encore autorisés dans tous les cimetières de France. Autre avantage : ces cercueils plus écologiques sont moins onéreux.
Choisir une crémation plus éthique
La crémation est un mode de funérailles assez polluant, dans le sens où plusieurs litres de carburant sont nécessaires pour le mener à bien. De plus, la crémation génère des émissions de particules polluantes. Ici aussi, il existe des solutions plus écologiques telles que l’installation de filtres à particules et la réutilisation de l’énergie générée par la combustion. A Paris, le cimetière du Père-Lachaise utilise cette énergie pour chauffer un bâtiment. Et au Danemark, ce sont plusieurs écoles qui bénéficient de ce mode de chauffage.