Chaque année des millions de tonnes de déchets plastiques sont déversées dans notre environnement, et participent donc activement au contact des rayons solaires à l’amplification de l’effet de serre et donc du réchauffement climatique. Si certains pays tels que le Rwanda ou le Royaume-Uni ont décidé d’interdire formellement ou de taxer les emballages plastiques, sous d’autres cieux on cherche des solutions pour permettre leur utilisation dans le strict respect de l’environnement.
En Indonésie par exemple on a trouvé le moyen de fabriquer un sac en faux plastique qui est comestible par les poissons et non nocif pour l’Homme.
De quoi est fait le sac en faux plastique indonésien ?
Kevin Kumala est un biologiste Indonésien qui n’a réellement jamais fait parler de lui. Cependant, son invention risque de changer la donne puisqu’il est désormais courtisé par des dizaines d’industriels qui souhaitent investir ou racheter le processus de fabrication de son invention fétiche, un sac en faux plastique qui peut être digéré sans aucune conséquence par les poissons tout en étant non dangereuse pour l’Homme et son environnement.
La composition exacte du sac en faux plastique n’est pas connue, vous pouvez l’imaginer. Mais son inventeur certifie qu’il est dépourvu de tout plastique. Il est fait à base de manioc. Ils sont donc biodégradables et compostables, voire comestibles aussi bien par les animaux marins que par les humains.
On ne retrouve dans ces sacs d’emballage aucun produit non biodégradable, ni pétrole, ni gaz ou charbon.
Peu coûteux, une vraie solution à la pollution plastique
Chaque année les indonésiens produisent l’équivalent de 3,2 millions de tonnes de déchets plastiques. Grâce à l’invention de Kevin Kumala, ils pourraient aisément se passer de cette matière, puisque le coût de fabrication du sac en faux plastique est similaire à celui de sacs en vrai plastique. De plus, ce sac 2.0 fond au contact de l’eau, il ne laisse donc aucune trace dans la nature.