Les experts du Groupement d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat invitent à privilégier une meilleure exploitation du sol. En France, certains exploitants ont d’ores et déjà changé de modèle de culture.
De nouveaux modèles à mettre en place en agriculture
Publié en fin de semaine passée, le rapport du Giec alerte sur l’état de nos sols. En France, comme dans le reste du monde, nous devons adopter de meilleures pratiques agricoles. Et par « meilleures », les experts du Giec entendent « meilleures pour la planète ». Pour cela, ils invitent les agriculteurs à délaisser les techniques de culture dévastatrices pour l’environnement, et à revenir vers des méthodes plus simples, plus naturelles.
Mais en France, certains exploitants n’ont pas attendu ce rapport pour agir et changer de méthode de culture. Certains utilisent des mélanges de plantes qu’ils sèment, dans le but d’obtenir des racines et de l’engrais naturel pour leurs sols. Ce cycle favorise l’action des vers de terre, les laboureurs les plus indispensables et efficaces que l’on connaisse. Ces cultivateurs ne labourent plus leurs champs et laissent la nature faire son œuvre.
Les fleurs protègent les cultures
Dans certaines régions, les agriculteurs ont cherché des solutions pour retenir l’eau dans les sols. Un vigneron a trouvé une solution idéale : les fleurs ! Ils sèment un mélange de plantes et de fleurs qui évoluent naturellement au bord des vignes, et à l’intérieur de celles-ci. Lorsqu’elles se décomposent en suivant leur cycle de vie, elles forment un tapis protecteur sur le sol. Ainsi, elles permettent de retenir l’humidité et l’eau de pluie dont les vignes ont besoin pour se développer.
Ce tapis protecteur naturel joue un autre rôle essentiel : il protège le sol du soleil. Ici, chaque goutte compte. En France, de plus en plus d’exploitants vont être contraints de suivre ces mêmes méthodes pour préserver leurs cultures de la sécheresse.
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