L’année 2018 a été élue « année la plus chaude en France ». Les bouleversements du climat génèrent des changements au sein de notre agriculture.
Les cultures mises à mal par le climat
Des cultures dévastées, des épisodes de sécheresse intenses et répétés… Dans certaines campagnes, les conséquences du réchauffement climatique sont bien visibles. Des cultures sont menacées et de nouvelles apparaissent. Dans certains départements, comme dans le Lot, les olives ne poussaient pas. Aujourd’hui, après plusieurs années de culture, elles subissent aussi la sécheresse. Sans eau, toutes les récoltes sont menacées.
En Tunisie, les oliviers peinent à produire leur huile si réputée. Les épisodes de sécheresse sont toujours plus nombreux depuis une dizaine d’années. Pour produire de l’huile d’olive, il faudra certainement délocaliser les cultures. Et ces bouleversements sont visibles partout. Les aliments sont de plus en plus pauvres en nutriments.
Des aliments moins riches en nutriments
À travers le monde, chaque pays ressent les effets du changement climatique. En Tunisie, les précipitations pourraient se réduire de 15 à 25 % d’ici la fin du siècle. En parallèle, les températures moyennes risquent de grimper d’un degré, ou plus. De nouvelles stratégies de culture vont être mises en œuvre, comme planter les oliviers dans les zones les plus humides du pays. Ainsi confrontés aux changements du climat, certains pays décident de changer de cultures et de se tourner vers d’autres aliments.
Au Cambodge, les rizières souffrent. Le riz perd ses qualité nutritives et peine à pousser. Les agriculteurs sont alors poussés à produire du sorgho, une céréale qui nécessite peu d’eau et qui s’adapte au temps sec. Mais les changements du climat menacent aussi la santé de tous. Les émissions de gaz à effet de serre réchaufferaient la terre, ce qui a pour effet d’altérer la qualité nutritive des aliments. Bientôt, il faudra manger plus pour combler nos besoins.