Aux États-Unis, des chercheurs ont fait le lien entre l’amélioration de la qualité de l’eau et le reboisement. Aujourd’hui, ils invitent les gouvernements, installations et entreprises polluantes à reboiser les terres.
Les arbres contribuent à la santé des habitats
Les zones riches en végétaux et en arbres favorisent la santé des organismes et des habitats naturels. C’est en tous les cas ce que précise un rapport d’étude réalisée dans la région du bassin de l’Ohio. Sur ce territoire, 10 % des terres cultivées sont considérées comme prioritaires pour le reboisement. Le programme de qualité des eaux du monde, géré par l’Electric Power Research Institute (ERPI), s’y déroule.
La rivière Ohio est une source d’eau essentielle pour des millions de personnes. Elle est le témoin de l’étude en raison du fait qu’elle débouche sur le golfe du Mexique. Ce dernier est aujourd’hui grandement affecté par le ruissellement des pesticides et produits chimiques. Et cette étude a permis d’obtenir des chiffres concrets.
Le reboisement favorise la qualité de l’eau
Les chercheurs ont analysé les éléments nutritifs présents dans l’eau. Les cultures transformées en terres boisées ont permis de réduire l’azote et le phosphore présents dans l’eau. Dans les zones reboisées, ces diminutions atteignent 95 % pour l’azote et 97 % pour le phosphore. Ces nutriments sont essentiels aux algues marines qui détruisent actuellement les écosystèmes sous-marins du golfe du Mexique.
Les arbres entrent en interaction avec leur environnement. Ils absorbent le carbone, le phosphore et l’azote qui se trouvent dans le sol. Le reboisement des terres cultivées permet donc d’offrir à la biodiversité un habitant naturel. D’autant que le bois est une ressource que l’on peut gérer durablement. Ainsi, pour la première fois, des scientifiques ont réussi à quantifier les effets du reboisement sur la qualité de l’eau, ce qui devrait encourager les subventions.
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