L’Organisation mondiale de la santé reconnaît officiellement le burn-out comme une maladie. Il fait donc son entrée dans la classification internationale des maladies.
Une maladie, ni plus ni moins
L’Organisation mondiale de la santé est un organisme chargé d’établir la classification des maladies à l’échelle mondiale (entre autres). Pour cela, elle s’appuie notamment sur des statistiques et des tendances sanitaires issues du monde entier. En parallèle de sa campagne pour la vaccination, l’OMS a donc étudié de près les incidences du burn-out sur celles et ceux qui en souffraient.
Le burn-out figure depuis peu dans la liste des maladies officielles, en raison des conclusions des experts de la santé, émises dans le monde. Les États membres de l’OMS, qui sont réunis depuis le 20 mai jusqu’à ce jour, ont finalement décidé d’officialiser le statut de cette maladie. L’Assemblée mondiale de l’OMS doit se terminer aujourd’hui.
Une description claire du burn-out
Les professionnels de santé du monde entier peuvent alors s’appuyer sur la Classification des maladies de l’OMS pour définir la maladie en tant que telle. Mais aussi pour échanger des informations sanitaires avec leurs confrères. De manière officielle, le burn-out appartient désormais aux « problèmes associés » au chômage et à l’emploi. Son nom de code est donc QD85.
Le burn-out est décrit par l’OMS comme un syndrome de stress chronique au travail, qui n’a pas pu être correctement géré. Trois éléments viennent alors le caractériser. Le premier est un sentiment d’épuisement. Le second est une perte d’efficacité professionnelle et le troisième, des sentiments négativistes et du cynisme liés au travail. Par ailleurs, l’OMS tient à rappeler que le burn-out fait uniquement référence au contexte professionnel. Il ne peut donc pas être employé pour définir des expériences ou problèmes dans d’autres aspects de notre vie. Le burn-out est donc décrit comme une maladie du travail.