Durant trois années, les scientifiques ont observé la biodiversité, son évolution et ses changements. Dévoilés lors de la semaine du G7 Environnement, les conclusions de cette étude de grande envergure inquiètent. Au total, ce seraient un million d’espèces qui seraient menacées de disparaître au cours des prochaines décennies.
La biodiversité a déjà subi des pertes déjà colossales
Au cours de ces trois années d’étude, les scientifiques ont constaté toute l’ampleur de la catastrophe. Sur huit millions d’espèces, un million ont déjà disparu ou vont disparaître en raison des activités humaines. Pour l’heure, nous avons déjà perdu 33 % des coraux et 40 % des amphibiens. En l’espace de treize ans, 7 % des forêts du monde ont été rasées.
Et le constat ne s’arrête pas là. 75 % des terres et 66 % des océans ont subi des dommages à cause de l’espèce humaine. Et au total, 85 % des zones marécageuses ont été détruites. Pourtant, la nature est essentielle à notre propre survie, ainsi qu’à celle des animaux et des végétaux.
Les humains, entièrement responsables
Les humains sont responsables de ce phénomène de destruction de la biodiversité. L’élevage intensif, l’activité économique et la surpêche causent des dommages inimaginables à la planète. L’industrie déverse plus de 400 millions de tonnes de métaux lourds dans l’eau des océans, et ce, chaque année.
Le rapport qui vient clore cette semaine consacrée à l’environnement n’est guère plus réjouissant que celui des scientifiques. Des changements majeurs et immédiats sont indispensables pour préserver ce qui peut encore l’être. Les systèmes financiers et économiques doivent évoluer vers une logique durable et écologique. Quant aux politiques actuelles, qui ne favorisent pas du tout la biodiversité et la préservation de l’environnement, elles sont devenues obsolètes. La plupart des objectifs fixés par les États ne seront pas atteints. Nous avons besoin des pollinisateurs, des forêts, des océans et des zones marécageuses pour survivre.
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