Lundi, la septième conférence de l’Ipbes s’est ouverte à Paris. Des représentants de 132 pays et des scientifiques vont négocier durant une semaine afin de publier un rapport, permettant de pallier la disparition massive des espèces sauvages.
Cinquante ans : la macabre œuvre de l’homme
Depuis quelques années, les scientifiques tentent de nous alerter sur le déclin massif de la biodiversité. Récemment, WWF estimait que 60 % des populations d’animaux sauvages ont disparu entre 1970 et aujourd’hui. Ce triste constat sert de base au débat qui se joue actuellement à Paris.
Pour le porte-parole de l’ONG WWF, les êtres humains sont littéralement en train scié la branche sur laquelle ils sont assis. Cinquante années ont suffi à l’humanité pour détruire tout ce que la planète a mis des millions d’années à mettre en place. Et nous allons tous le ressentir. Car l’humanité a besoin de la plante pour vivre et pour se nourrir. Selon lui, il faudrait absolument tout changer.
Tout changer pour sauver la biodiversité
Les représentants des gouvernements présents à ce sommet pour la biodiversité doivent trouver des solutions à mettre en place rapidement. Et certaines priorités sont très attendues. Aujourd’hui, des projets d’aménagement urbain (autoroutes, zones pavillonnaires…) sont en cours, alors qu’ils constituent de véritables aberrations pour la nature, les animaux, le climat… Pour WWF, il faudrait tout changer pour espérer sauver la nature.
Mieux collecter les déchets, recycler, réparer, produire moins de déchets, réduire l’utilisation des pesticides, lutter contre le braconnage, etc. Tous ces points pourraient figurer dans le rapport en cours de négociation, et dont la publication devrait être imminente. Malheureusement, beaucoup de scientifiques sont sceptiques quant à l’issue de ce sommet pour la biodiversité. Les mesures décidées par les gouvernements seront-elles suffisantes pour sauver la biodiversité ?
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