Le cancer fait partie des maladies les plus redoutées. Pas traité ou mal traité il se conclut en général par un décès et même lorsqu’on en guérit, les chances de récidives sont très élevées. C’est le cas notamment du cancer colorectal, qui touche 40 000 personnes chaque année en France. Une lueur d’espoir vient éclaircir le ciel de sa prévention ceci dit, puisqu’une équipe de chercheurs a réussi à développer un vaccin dont les résultats des premiers tests sont très encourageants.
Une question de prévention pour sauver le plus de monde
Bien que les méthodes et techniques de prise en charge des cancers aient considérablement évolué ces dernières années, il n’en demeure pas moins que ceux-ci sont dépendants d’un dépistage précoce du cancer. Lorsqu’il est décelé trop tard, le cancer est déjà le plous souvent très bien avancé.
D’où l’importance de moderniser les moyens de prévention. En vue de réduire l’incidence des cancers et abaisser d’une part les récidives, d’autre part les décès qui y sont liés.
C’est dans cette optique qu’un laboratoire de recherche oeuvre depuis quelques années à mettre au point un vaccin contre le cancer colorectal. Il semblerait que leurs travaux aient porté leurs premiers fruits. En effet, le vaccin qui a été mis sur pied par une équipe de chercheurs et les résultats de ses premiers tests cliniques ont été publiés sur le Journal for Immunitherapy of Cancer.
Les cancers colorectaux produisent tous une molécule désormais isolée
Les cancers colorectaux ont en commun le fait de produire une fois en pleine multiplication une molécule nommée GUCY2C. Cette dernière avait été isolée par les chercheurs il y a quelques mois. C’est elle qui a été utilisée pour concevoir le vaccin dont il est question dans cet extrait.
Au lendemain de multiples essais cliniques chez la souris, les premiers sur l’Homme ont été couronnés de succès. En effet, un groupe de 10 patients diagnostiqués au stades I ou II de la maladie auraient reçu le vaccin qui a agit ici comme un traitement curatif. Ils ont ensuite été suivis sur de nombreux mois. Aucun effet secondaire n’a à ce jour été manifesté chez ces patients.