L’empathie est souvent considérée comme un sentiment « humain ». Et pourtant, elle se révèle présente au sein des comportements propres aux espèces animales.
Les animaux sont-ils doués d’empathie ?
Chez certains animaux, l’empathie est un comportement bel et bien présent. Par exemple, lorsqu’un campagnol ressent de l’angoisse, les membres de sa famille le lèchent pour lui apporter du réconfort. Et ce n’est qu’un des nombreux exemples qui nous prouvent que nous ne sommes pas les seuls à ressentir de l’empathie pour nos congénères. Dans le monde animal, la compétition n’est pas le seul comportement que l’on observe.
Pendant longtemps, les scientifiques et spécialistes animaliers pensaient que les animaux étaient uniquement animés par des motivations. Ils les qualifiaient alors de « purement égoïstes ». En réalité, l’empathie participe à consolider les relations qui existent entre les espèces sociales, et à les maintenir. Et les dernières découvertes bouleversent notre vision du monde animal : l’empathie n’est pas un sentiment humain !
L’empathie, un comportement d’ordre génétique
Les comportements empathiques dans le monde animal sont en grande partie liés à l’ocytocine, un neurotransmetteur. Le cerveau des mammifères produit naturellement ce neurotransmetteur. Et il favorise la création du lien social entre plusieurs individus d’une espèce. La molécule dont il est question ici est aussi liée à l’instinct maternel que nous avons l’habitude d’observer chez certains mammifères, ainsi que chez les oiseaux.
En effet, une poule dont le poussin montre des signes de détresse accentue sa vigilance et sa vocalise. Les spécialistes animaliers affirment aujourd’hui que des hormones semblables rythment le comportement de l’ensemble des vertébrés. Et certains scientifiques s’accordent à dire que l’empathie est un signe plus qu’évident de l’intelligence animale. Nous continuons chaque jour de faire des découvertes importantes sur le monde qui nous entoure et ses habitants. Et ils ont encore beaucoup à nous révéler.