Ces dernières années la SNCF se montre très intéressée par les questions climatiques. La Société Nationale des Chemins de Fer français s’essayait récemment aux trains à hydrogène, et elle pourrait sauter un nouveau palier en se lançant de plein fouet dans la réduction des émissions de substances nocives pour l’environnement. Ses trains seraient bientôt équipés d’aspirateurs à particules.
La SNCF se tourne vers l’environnement
Qui a dit que l’exploitation du transport ferroviaire et le respect de l’environnement étaient incompatibles ? Pas la SNCF en tous cas, puisque la firme française multiplie les projets novateurs qui ont pour principal but d’amoindrir l’empreinte carbone de son activité.
En effet, la firme étudie la possibilité de l’installation d’aspirateurs à particules sur ses trains dans un futur proche. Ceux-ci auraient pour principale fonction d’aspirer les particules fines qui sont présentes dans l’air.Et le plus souvent générées par les frictions entre les plaquettes de freins des dits trains et les rails.
Dans l’absolu la firme estime pouvoir capter jusqu’à 70 % des particules fines émises par ses trains dans les mois à venir.
Un lancement d’ici la fin de l’année
Développés en partenariat avec la start-up Tallano, les aspirateurs à particules fines de la SNCF seraient installés à bord d’ici la fin de l’année.
Des particules fines partout, partout
La conduite automobile n’est pas la seule activité génératrice de particules fines. En effet, toute activité, y compris la respiration des Hommes, peut produire des particules fines. Logique donc qu’on en retrouve sur le réseau ferré.
Pour faire simple, les particules fines sont issues de la mise en contact entre deux surfaces, deux matériaux d’ordinaire pas supposés se toucher. Cela peut être entre du bois et du fer, du métal et un autre métal (aluminium et acier par exemple). Ou même banalement entre la paume de la main et une surface rugueuse.