Les cardiologues alertent. Selon eux, marcher dans le froid revient à courir un 100 mètres. Ils livrent quelques mesures pour réduire le risque d’infarctus en hiver.
Les risques d’infarctus augmentés par le froid
La Fédération française de Cardiologie explique que la baisse des températures augmente le risque d’infarctus. Tandis que l’hiver est en train de durcir, elle nous rappelle qu’il est important de ne pas faire d’efforts trop importants en extérieur et bien sûr, qu’il faut bien se couvrir. De plus, elle invite les fumeurs à éviter les pauses cigarette en plein froid.
Dans son communiqué, la Fédération évoque un sujet trop peu évoqué : celui de l’impact du froid sur le risque cardio-vasculaire. Ce risque est également peu connu, même des personnes considérées comme « fragiles ». Près de la moitié de la surmortalité qui survient en hiver est liée aux accides cardiovasculaires. Leur fréquence s’accélère en hiver.
L’organisme mobilise plus d’énergie l’hiver
Tous les hivers, notre organisme mobilise plus de ressources et d’énergie afin de contrer les effets des basses températures, et maintenir notre température corporelle. Ainsi, le cœur bat plus rapidement, il consomme plus d’oxygène et nos vaisseaux se contractent. Ainsi, la coagulation du sang est favorisée. Mais ce n’est pas tout. Le froid favorise aussi la déshydratation qui a pour effet de réduire la fluidité du sang. Le cœur doit donc mobiliser plus d’énergie pour fonctionner.
Le danger est donc bien réel durant les journées où les températures descendent en dessous de zéro. Or, il l’est aussi lorsque les températures ont tendance à varier d’un jour à l’autre. Le vent, qui a pour effet de décupler la sensation de froid, amplifie aussi ses méfaits. En hiver, les activités physiques nécessitent des efforts importants pour le cœur. Il est important de se ménager, notamment si on est sensibles aux problèmes cardiovasculaires.