Les conséquences du réchauffement climatique (montée des eaux, hausse des températures) vont très certainement engendrer la disparition d’espèces. Or, ces effets sur le climat vont aussi être favorables pour d’autres.

Les tiques et chenils processionnaires

Les tiques sont très nombreuses à mourir lorsque les températures hivernales gagnent les forêts et les campagnes. Cela permet à la nature de se réguler, et de réguler le nombre de parasites qui l’habite. Or, la tique est une espèce qui pourrait très certainement profiter de la hausse des températures, et propager plus largement la maladie de Lyme qu’elle transmet à toutes les espèces animales, dont les êtres humains.

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Les tiques seront de plus en plus nombreuses en forêts Crédit photo Makamuki0 Pixabay

Redoutée pour ses effets dévastateurs sur les êtres humains et les animaux de compagnie, la chenille processionnaire va aussi profiter des températures plus douces. Elle gagne déjà du terrain en France et commence à envahir Paris. Cette espèce remonte en direction du nord du pays (à raison de quatre kilomètres par an) et elle pourrait bientôt recouvrir l’ensemble du territoire !

Les autres insectes et espèces à profiter du réchauffement climatique

La hausse des températures va favoriser la prolifération de certains insectes, à l’image des pucerons qui seront aussi plus voraces que jamais. Les moustiques et les mouches pourraient aussi profiter des températures qui ne cessent d’augmenter en été, ainsi qu’en hiver. Ces derniers seront nombreux à survivre aux vagues de froid et pourraient migrer dans de nouvelles régions, propageant au passage certaines maladies.

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Certains insectes vont se propager grâce à la hausse des températures Crédit photo Armen Chlchatian Unsplash

Ce n’est pas tout. D’autres espèces marines pourraient se propager comme des méduses très dangereuses, comme la méduse à crinière de lion. Certaines espèces, alors confrontées aux changements de leur habitat, pourraient engendrer des espèces hybrides inédites. Parmi les espèces concernées se trouvent les ours, les baleines ou les phoques. Si l’accouplement entre espèces proches et possibles, il engendre souvent des animaux infertiles et fragilisés au niveau génétique.

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Jessica, journaliste aguerrie avec une solide expérience en gestion de projet et rédaction web, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle capte l'attention par des contenus précis et percutants, couvrant les évolutions médiatiques avec rigueur et clarté. Contact : [email protected].

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