Les conséquences de la conduite automobile se font de plus en plus ressentir sur notre santé. Hospitalisations à répétition durant les pics, accroissement des températures… l’impact des activités polluantes de l’Homme se répercutent même dans nos finances. L’Europe serait en effet délestée de 67 milliards d’euros par an pour des raisons de santé liées à la pollution.
Quand pollution = milliards
Le 27 novembre dernier le journal Le Monde publiait une tribune reprenant les résultats d’une sérieuse étude menée par l’ONG l’Alliance européenne pour la santé publique (EPHA).
D’après le rapport fourni par l’organisme, les frais de santé générés par la pollution s’élèveraient à hauteur de 66,7 milliards d’euros. Pour les 28 pays européens. Sont principalement pointées du doigt les maladies respiratoires et cardiovasculaires. Directement mise en cause la pollution liée au trafic routier avec pour acteur premier le diesel.
En effet, par an ce sont près de 400 000 décès que l’on enregistre sur le Vieux Continent du fait de la pollution. En France on compterait 48 000 décès.
L’Europe n’en fait pas assez
La Cour des Comptes européenne a réagi à ce rapport en rappelant le caractère peu contraignant de la législation européenne en matière de pollution atmosphérique. Et appelle d’ailleurs les gouvernants à plus de rigueur pour encadrer un secteur qui connait des scandales à répétition.
Les deux plus récents étant le Dieselgate de Volkswagen, ou le scandale des moteurs Renault.
Les voitures non polluantes comme solution fétiche
Outre l’état des lieux, le rapport de l’EPHA souligne quelques faits importants qu’il est utile de mentionner. En effet, selon leur étude il serait possible de réduire de 80 % la facture santé européenne liée à la pollution en passant enfin le cap des véhicules à faible émission de particules.
On parle là des voitures électriques, hybrides et à hydrogène. Seul bémol, ces véhicules nouveaux sont assez onéreux et les subventions ne suivent malheureusement pas.