Aux États-Unis, les autorités ont réduit la superficie de certains « National Monuments », qui se situent à l’ouest du pays. L’administration Trump souhaite lancer une exploitation minière sur ces espaces dédiés à la préservation du patrimoine culturel amérindien.
Des sites amérindiens réduits par Trump
À l’heure actuelle, un affrontement a lieu pour le Bears Ears National Monument, et concerne l’avenir de la préservation des terres publiques sur le sol américain. Ces terres font l’objet de controverses. La loi datant de 1906 donne au président des États-Unis le pouvoir de protéger les sites historiques et les objets ayant un quelconque intérêt scientifique ou historique se situant sur le territoire fédéral.
Bien loin de remplir son devoir de protection envers les terres publiques et historiques, Donald Trump mène actuellement une politique de réduction de ces espaces. Et la bataille concerne aujourd’hui le site du Bears Ears, comprenant des habitations amérindiennes millénaires et des arches naturelles. Barack Obama l’a classé en 2016. Seulement une année plus tard, l’administration Trump l’a déjà réduit de près de 85 %.
La cause : l’extraction de ressources naturelles
Un autre des sites amérindiens a vu sa superficie être réduite de 46 % : le Grand Staircase-Escalante National Monument. La zone abrite de magnifiques paysages, qui ont été classés par Bill Clinton en 1996. À cette époque, elle couvrait 755 000 hectares. En 2017, elle n’en couvrait plus que 400 000. Pourquoi l’administration Trump réduit-elle ces espaces protégés ? La raison est simple et s’explique par la découverte de ressources naturelles dans ces zones.
Les géologues ont estimé que les réserves de gaz et de pétroles étaient potentiellement très faibles. Or, les gisements d’uranium sont très prometteurs. De plus, près de 57 milliards de tonnes de charbon reposent actuellement dans le sous-sol de Grand Staircase-Escalante. Et les producteurs d’aciers étrangers semblent très intéressés par ces ressources, tout comme le président des États-Unis.