Ces derniers temps, le secteur de la confiserie connaît une période difficile. L’an dernier, les ventes de bonbons ont chuté de 1 %, et le marché pèse aujourd’hui 600 millions d’euros. De nouveaux produits font donc leur apparition : les bonbons bio et vegan !

Les colorants et la gélatine animale, non merci

Face à un marché qui bat de l’aile, certains professionnels tentent de proposer de nouveaux produits. Solinest, un poids lourd de ce secteur, détient notamment les marques Mentois, Chupa Chups, Ricola et NA. Le groupe vient de lancer Not guilty, une marque de bonbons vegan et bio. Les produits sont garantis sans gluten, sans arôme artificiel, sans colorant, sans gélatine animale et ils sont 100 % végétaux et bio. Cependant, certaines variétés contiennent du miel. La marque Not guilty aspire à conquérir le créneau du « manger mieux ».

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Un secteur à révolutionner pour répondre aux attentes des consommateurs Crédit photo Patrick Fore Unsplash

Une année de travail aura été nécessaire pour élaborer les recettes des nouveaux produits. S’il existe déjà des gammes de bonbons sans gélatine animale dans le commerce, celle-ci souhaite aller encore plus loin. Not guilty ne contient que des ingrédients bio et végétaux, et appartient au réseau « 1 % pour la planète ». Il s’agit d’un panel d’entreprises qui privilégient l’environnement.

Révolutionner le monde des bonbons

Marie Jacoberger, la directrice marketing du groupe Solinest, est à l’initiative de cette nouvelle marque de bonbons. Elle explique être la quatrième génération d’un groupe familial. Lorsqu’elle est arrivée à son poste, elle a vite compris que le monde de la confiserie était en retard. Le marché ne répondait plus aux nouvelles attentes des consommateurs. Not guilty est donc la première marque de bonbons bio et vegan mise à disposition du grand public, à travers l’immense circuit de la grande distribution.

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Les bonbons vegan et bio arrivent en grandes surfaces Crédit photo Glen Carrie

La marque ne souhaite pas ajouter d’ingrédients industriels dans la composition des confiseries. L’idée étant de permettre aux consommateurs de prendre un moment de plaisir en mangeant de manière non excessive.

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Jessica, journaliste aguerrie avec une solide expérience en gestion de projet et rédaction web, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle capte l'attention par des contenus précis et percutants, couvrant les évolutions médiatiques avec rigueur et clarté. Contact : [email protected].

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