Le changement climatique ne cesse de s’accélérer, si bien que plusieurs pays ont interdit la pêche en haute mer à proximité de l’océan Arctique, pour une durée minimum de seize ans.
Une décision sans précédent
Au cours de la semaine passée, l’Union européenne et plusieurs autres pays (les États-Unis, la Russie, le Canada, la Norvège, le Danemark/Groenland, le Japon, la Corée du Sud, la Chine et l’Islande) ont signé un traité. Ce dernier a pour but d’interdire la pêche en haute mer dans l’Arctique pour une durée minimum de seize années.
Cette décision historique marque le début d’un acte de conservation sans précédent. Les principaux gouvernements du monde se sont accordés sur une décision commune permettant de préserver l’océan Arctique. Durant plus de cent mille ans, ce dernier était recouvert de glace. Mais aujourd’hui, elle fond et libère des zones potentielles de pêche. Les nations ont donc décidé de protéger cet habitat naturel qui n’existe pas encore.
Le potentiel de l’océan Arctique tend à se révéler
Pour le moment, aucune pêche commerciale n’est pratiquée dans cet océan. Principalement parce que personne ne sait quelles espèces y vivent. Les experts manquent d’informations à ce sujet. On ne peut donc pas autoriser une pêche sans en connaître les répercussions sur la biodiversité. On sait que l’Arctique comprend plusieurs espèces essentielles à la chaîne alimentaire locale, comme la morue. De celle-ci dépendent plusieurs espèces de cette région glaciaire.
Les chercheurs collectent des informations sur la fonte des glaces depuis des années, ainsi que sur les espèces qui vivent en Arctique. Le changement climatique influe déjà sur cette région, et cause d’importants manques de nourriture. Les maladies tendent aussi à se multiplier. Mais les experts le savent : ce n’est qu’une question de temps avant que le potentiel économique de cette région ne se révèle. Certains pays se préparent déjà à le découvrir avec leurs chaluts.