Les Samis (Lapons), qui constituent le dernier peuple autochtone d’Europe, sont aujourd’hui menacés par un projet ferroviaire. Un important élan de soutien s’organise autour d’eux.
Un projet ferroviaire va séparer le territoire des Samis en deux
Une menace pèse sur le dernier peuple autochtone du continent, en Scandinavie. Un projet ferroviaire en est la cause. Les Samis, que l’on nomme aussi les Lapons, vivent actuellement autour du cercle arctique. Leur population s’étale de la Russie à la Norvège, en passant par la Suède et la Finlande.
Brut revient en images sur la situation des Samis :
Le projet ferroviaire a pour but de relier Kirkenes en Norvège à Rovaniemi, en Finlande. La ligne va donc couper le territoire des Samis en deux, ce qui va avoir plusieurs effets. À l’heure actuelle, 85 000 Samis vivent de la pêche et de l’élevage de rennes. Cette dernière activité va grandement être impactée par la création de cette voie de chemin de fer.
Un projet dangereux pour l’écosystème local
Estimé à 2,9 milliards d’euros, le projet aura pour objectif de développer l’économie de la région. Et notamment en misant sur l’exploitation des ressources halieutiques, minières et forestières, ainsi que sur le tourisme. Il représente donc un danger pour les Lapons, mais aussi pour l’écosystème entier de la région. Le climat ne permet pas à la végétation de pousser rapidement. Elle est donc plus longue à se régénérer. Et pourtant, elle est essentielle à la survie de la planète, puisqu’elle capte plus de dioxyde de carbone que les forêts tropicales. Les enjeux sont énormes.
Ainsi, pour préserver leurs terres et leur mode de vie, les Samis manifestent contre le projet. À leurs côtés se trouvent des représentants de peuples indigènes venus de toute la planète, notamment du Canada. L’organisation Greenpeace lutte également avec eux contre ce projet. En réunissant leurs forces, ils espèrent parvenir à faire valoir leurs droits.