Les experts du GIEC présentent leurs inquiétudes dans le cadre d’un nouveau rapport. Ce dernier présente des mises en garde contre les effets d’un réchauffement climatique trop important et rapide.
Des estimations alarmantes du GIEC
Régulièrement, le GIEC met à jour ses estimations en ce qui concerne la progression du réchauffement climatique. Ils espèrent que les États parviendront à maintenir le réchauffement global en dessous du seuil des deux degrés. Au-delà, l’impact sur l’extinction des espèces, la fonte des glaces et les épisodes d’inondation sera considérable.

Selon le récent rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), le fait d’outrepasser le seuil des deux degrés aurait un impact et des conséquences importants, et totalement imprévisibles sur la flore et la faune mondiale. Le rapport se veut alarmiste en raison de l’urgence de la situation. Malgré une prise de conscience mondiale, la transition écologique peine à être mise en place à travers le monde. En France comme ailleurs, les mesures prises restent insuffisantes ou inexistantes.
Le rapport préconise une transition vaste et rapide
Pour contrer la progression du réchauffement climatique et ne pas franchir le cap des deux degrés, les experts préconisent l’atteinte de la neutralité d’émissions en CO2 avant le milieu de ce siècle. Dans les faits, cela signifie donc qu’il ne faudra plus émettre plus de gaz à effet de serre que ce qu’il nous est possible d’absorber.

De ce fait, les experts du GIEC recommandent une transition vaste et rapide vers des énergies plus vertes au cours des dix ou des vingt prochaines années. À travers leur rapport, ils tirent une fois de plus la sonnette d’alarme. En 2017, malgré les engagements pris lors des accords de Paris sur le climat, les émissions mondiales de gaz ont continué d’augmenter. Si rien n’est fait, les conséquences seront plus que désastreuses pour la planète, les espèces animales et l’humanité.