La malbouffe est un fléau décrié depuis de nombreuses décennies par les spécialistes de la santé. Rapide, pas chère, succulente (artificiellement surtout), elle serait à l’origine d’un nombre incalculable de maladies. Dont notamment cardiovasculaires (hypertension, infarctus du myocarde, coronaropathies), cérébrales (AVC à la longue), et métaboliques (diabète). Si le lien entre la malbouffe et le développement de cancers avait été clairement établi il y a belle lurette, nous ne savions cependant pas que consommer plus souvent de ce type de nourriture augmenterait le risque de développer des cancers.

Ce lien de cause à effet proportionnel a formellement été mis en évidence par des scientifiques. Des solutions ont également été proposées.

Davantage de malbouffe = plus de chances d’avoir un cancer

Ces conclusions sont issues d’une étude fracassante baptisée EPIC (European prospective investigation into cancer and nutrition) et conduite sur le sol européen au sein d’un échantillon d’une population de plusieurs milliers de personnes. Menée entre 1992 et 2014, la moyenne des participants a été suivie sur une durée de 15 ans.

Un hamburger contenant des graisses alimentaires Crédits photo Pixabay

Le but de l’étude était de mettre en évidence l’incidence d’une alimentation au score FSAm-NPS élevé, sur la survenue de cancers. Les chercheurs ont été stupéfaits. Parmi les cas de cancers déclarés et confirmés, on comptait chez les participants dotés d’un FSAm-NPS élevé 5 806 cancers colorectaux, 6 745 cancers de la prostate et 12 063 cancers du sein. Au total ce sont près de 50 000 nouveaux cas de cancers qui ont été découverts. La quasi-totalité des patients nouvellement atteints de cancers avait pour dénominateur commun la malbouffe.

Pour rappel plus le score FSAm-NPS est élevé, moins la qualité nutritionnelle des aliments est bonne. Le score FSAm-NPS de la malbouffe crève les plafonds, autant dire qu’elle est tout sauf recommandée.

Des solutions cependant

Comme il faut éviter de fumer pour se prémunir des cancers des voies aérodigestives supérieures (ORL), autant il faut se servir du Nutri-Score à la maison, pour juger de la valeur nutritionnelle d’un aliment, d’un repas.

Le Nutri Score Crédits photo VivreDemain

Ce Nutri-Score qui fut créé par le British food standards agency nutrient profiling system est présent sur de plus en plus d’aliments. Il donne des indications selon code à cinq couleurs, sur la qualité nutritionnelle d’un aliment.

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Jessica, journaliste aguerrie avec une solide expérience en gestion de projet et rédaction web, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle capte l'attention par des contenus précis et percutants, couvrant les évolutions médiatiques avec rigueur et clarté. Contact : [email protected].

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