Il y a quelques petites décennies, il était à la mode d’évoquer le « trou de la couche d’ozone » et de s’en plaindre. Si la question a été reprise encore un temps dans des exposés de SVT en collège, elle est passée de mode. Aujourd’hui, on évoque plus volontiers d’importantes oscillations d’ozone et des pollutions à l’ozone. Là, c’est tout le contraire d’un trou : l’ozone est trop présent.
L’Ain et la Haute-Savoie touchés
L’alerte nous vient des services préfectoraux pour les départements de l’Ain et de la Haute-Savoie. En soi, c’est partout en France que la qualité de l’atmosphère n’est pas bonne. Mais ce n’est pas sur l’ensemble du territoire que l’ozone est à un aussi haut niveau… Surtout, sa proportion a augmenté rapidement ces derniers jours, et ce au-delà des prévisions.
En 2009, on parlait encore beaucoup du trou de la couche d’ozone :
D’où viennent ces excès d’ozone ? Eh bien, ils sont facilités par la chaleur, l’ensoleillement et, dans le cas présent, le vent du nord. Ce dernier a en effet contribué à densifier et accumuler des masses chargées d’ozone vers le bassin lémanique. D’un point de vue sensible, l’excès d’ozone se concrétise par un air paraissant de plus en plus irrespirable.
Quel est le danger de l’ozone ?
L’ozone présente surtout des risques pour les populations fragiles et vulnérables. Il est cependant déconseillé pour tout le monde de pratiquer des activités physiques et sportives trop intenses dans de telles conditions. Il ne fait pas bon, non plus, se promener près de routes abondamment fréquentées.
L’AFP nous offrait en 2014 une vidéo présentant le fonctionnement de la couche d’ozone :
Si jamais vous ressentez un malaise cardiaque ou respiratoire, ne tardez pas à un consulter un professionnel de santé. Cela permettra d’éviter les accidents graves. L’idéal est de rester le plus possible chez soi et de ne pas trop utiliser d’éléments polluants. Les moteurs thermiques sont là aussi incriminés.
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