La question de l’eau potable est désormais au cœur de tous les débats et de toutes les discussions. En effet, notre chère planète disposerait de beaucoup moins de ressources en eau douce que ce que l’on pensait. Les scientifiques en sont dorénavant conscients. Si divers moyens visant à aider les populations les plus vulnérables à produire de l’eau potable existent, notamment LifeTraW la paille de vie qui donne accès à l’eau potable à tous, durant le festival Dranouter en Belgique, l’urine des festivaliers pourrait être transformée en eau potable.
Le festival Dranouter c’est quoi au juste ?
Le festival Dranouter est un rassemblement annuel de musiciens folk se réunissant à Heuvelland pour faire la fête avec les fans autour de concerts et autres activités. Seulement, qui dit concerts et musique dit absolument bière, champagne, vin. Et tous ces liqueurs et spiritueux sont composés en majeure partie d’eau.
Eau qui sera excrétée par les festivaliers sous forme d’urine. Habituellement cette urine est acheminée vers le réseau des eaux usées puis évacuée vers un centre de collecte d’eau usée. Mais, pour l’édition de cette année, des chercheurs ont l’intention de se servir de cette matière première afin de produire de l’eau potable. Soit de l’eau propre à la consommation produite à partir d’urine.
L’urine des festivaliers transformée en eau potable
Comme l’a brillamment affirmé Antoine de Lavoisier, « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Cette citation datant de trois siècles semble être le leitmotiv des spécialistes des questions de recyclage de notre ère moderne.
En effet, l’idée de transformer de l’urine en eau potable naît du fait que la science ait prouvé que l’urine est constituée en majeure partie d’eau. Ce déchet issu de la suppression de l’excédent d’eau dans notre organisme compte environ 95 % d’eau. Les 5 % restants sont les produits figurés issus de la dégradation des molécules ingérées via l’alimentation et à expression urinaire.
Faisant partie du projet Saturn initié par deux chercheurs de l’université de Gand, le but de ce test grandeur nature durant le festival est de récupérer le maximum d’eau potable possible à partie des urines laissées par les festivaliers.