La guerre a plus que jamais été déclarée au plastique en 2018. En effet, tandis que certains offrent des sous contre les bouteilles plastiques usagées, que d’autres recyclent les objets en plastique afin de leur donner une seconde vie, tandis que des banques transforment du plastique recyclé en cartes bancaires et que des chercheurs travaillent afin de trouver un moyen plus efficace et peu polluant de lutter contre la prolifération du plastique, les grands noms de la grande distribution ou de l’alimentation à grande échelle s’y mettent aussi. Après McDonald’s, c’est au tour de Starbucks d’annoncer la suppression des pailles en plastique de ses restaurants.
Starbucks bien décidé à en finir avec le plastique… d’ici 2020
C’est via son compte Twitter que la firme américaine a annoncé son intention de supprimer de ses restaurants à travers le monde les pailles en plastique. Comme on peut aisément le voir via cette capture :
L’enseigne connue pour ses Frappuccino et autres boissons sucrées devrait selon son planning mettre un terme à la distribution de pailles en plastique dans plus de 28 000 cafés et restaurants à travers le globe d’ici 2020.
Du papier et des becs en polypropylène pour remplacer le plastique
L’annonce de Starbucks s’accompagne des moyens mis en application pour remplacer le plastique. Le petit tube sera en effet remplacé sur les boissons chaudes par des pailles en papier ou en plastique compostable (bio).
Pour les boissons fraîches, la firme a pensé à changer l’ergonomie des gobelets Starbucks. Ceux-ci perdent leur couvercle en forme de dôme pour en gagner un plat, fait de polypropylène et doté d’un petit bec verseur depuis lequel consommer.
De grosses économies pour Starbucks et pour la planète
En effet, la décision de Starbucks – outre le fait de redorer quelque peu son image auprès des consommateurs – lui permettra également de faire d’énormes économies. La firme a ainsi annoncé supprimer d’ici 2020 plus d’un milliard de pailles en plastique de ses dépôts par an.
C’est également 1 milliard de pailles en plastique qui sont supprimées du circuit de consommation chaque année, et donc 1 milliard de pailles en moins susceptibles de se retrouver dans la nature à polluer.
Selon Nicholas Mallos, directeur du programme Trash Free Seas de l’ONG Ocean Conservancy, cette décision forte de sens et de conviction de Starbucks d’éliminer à terme les pailles en plastique de ses enseignes serait un bon exemple du rôle important que les multinationales peuvent jouer dans la lutte contre la prolifération du plastique dans notre écosystème.