Des chercheurs sont parvenus à mettre au point une technique simple pour prélever les traces d’empreintes sur les écailles du pangolin.
Le mammifère le plus braconné au monde : le pangolin
Les experts estiment que le pangolin constitue le mammifère le plus braconné au monde. En dix ans, un million de pangolins ont été tués par des braconniers. Les écailles des pangolins sont utilisés en médecine traditionnelle asiatique, et leur viande est consommée.
Un documentaire sur le pangolin par Zapping Sauvage :
Aujourd’hui, l’ensemble des espèces asiatiques de pangolins se trouvent en danger critique d’extinction. Et comme les pangolins deviennent rares sur le continent asiatique, les braconniers se tournent désormais vers l’Afrique. Cependant, les espèces de pangolins qui vivent sur le continent africain sont également menacées. Le commerce de pangolins ou de parties de l’animal est totalement interdit.
Des chercheurs de la Zoological Society of London (une association à but non lucratif) et de l’université de Portsmouth ont testé une nouvelle méthode consistant à prélever les empreintes digitales sur les écailles du pangolin. Et l’opération a été couronnée de succès.
Le transfert d’empreintes pour identifier les braconniers
Pour y parvenir, ils ont eu recours au transfert d’empreintes en gélatine et à de petites feuilles dotées d’un côté adhésif. Ce matériel est couramment utilisé par les équipes techniques de la police. La méthode est simple, mais elle pourrait aider les autorités du monde entier à identifier les braconniers et les trafiquants d’écailles de pangolin.
Un des chercheurs explique qu’il était important de trouver une méthode simple à employer pour prélever les empreintes. Les gardes des réserves naturelles doivent toujours agir avec rapidité lorsqu’ils prélèvent des indices. Le risque de rencontrer d’autres braconniers est important. Les kits originaux de collecte d’empreintes sont longs à utiliser et encombrants. C’est ainsi qu’est née l’idée d’utiliser le transfert d’empreintes en gélatine. Les premiers résultats des essais ont été concluants. Les chercheurs souhaitent montrer aux braconniers que les techniques évoluent. Elles visent donc à les traquer et à mettre fin à leurs activités criminelles.