L’Agence d’enquête environnementale se trouvant aux États-Unis affirme que la Chine brave une interdiction internationale. Le pays compterait dix-huit usines qui utiliseraient des chlorofluorocarbures (CFC).

La Chine accusée de détruire la couche d’ozone

Le 9 juillet dernier, une association écologiste accusait la Chine de poursuivre secrètement la production des CFC, les gaz qui détruisent la couche d’ozone. Ils sont interdits depuis la signature du protocole de Montréal datant de 1987.

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Crédit photo Robin Sommer Unsplash

L’Environmental Investigation Agency (EIA ou « Agence d’enquête environnementale ») est une association établie aux États-Unis. Dans un récent rapport, elle affirme que dix-huit usines chinoises réparties dans dix provinces du pays ont reconnu utiliser des chlorofluorocarbures malgré l’interdiction internationale. Pourtant, en 2007, la Chine avait affirmé avoir mis un terme à cette pratique.

Les gaz seraient utilisés dans les aérosols

En 1987, la signature du protocole de Montréal avait pour but de supprimer de manière progressive les CFC qui sont généralement utilisés dans les aérosols et la réfrigération. Ces gaz ont été jugés responsables du « trou » dans la couche d’ozone. Cette dernière protège la Terre des rayons dangereux du Soleil, comme ceux qui causent des cancers de la peau, des dégâts immunitaires ou encore oculaires.

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Crédit photo Tyler Lastovich Unsplash

Certains employés des entreprises concernées ont révélé aux membres de l’EIA que des CFC-11 étaient utilisés dans le secteur de la mousse de polyuréthane en Chine. Et cela en raison de leur qualité et de leur coût. Selon le rapport de l’association, diverses entreprises produisent des CFC par elles-mêmes. Elle peut aussi s’en procurer auprès d’usines qui travaillent sans licence. Ainsi, des produits fabriqués avec ces gaz sont exportés au Moyen-Orient et en Asie. Les exportateurs trichent donc sur les étiquettes.

Cette semaine s’ouvre à Vienne une réunion internationale sur le protocole de Montréal. Durant cette assemblée, la question des violations du traité pourrait se trouver à l’ordre du jour. Le rapport de l’association arrive à point nommé.

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Jessica, journaliste aguerrie avec une solide expérience en gestion de projet et rédaction web, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle capte l'attention par des contenus précis et percutants, couvrant les évolutions médiatiques avec rigueur et clarté. Contact : [email protected].

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