L’association Plastic Attack mène des opérations dans diverses villes françaises afin de sensibiliser les consommateurs contre les abus liés à l’utilisation du plastique.
Des campagnes contre l’utilisation de plastique menées par plastic attack
Notre consommation actuelle de plastique est un véritable fléau pour les océans. La biodiversité sous-marine est grandement menacée par tous les déchets présents dans les eaux, mais aussi par ceux à venir. Les associations multiplient donc les actions pour sensibiliser les consommateurs du monde entier, comme l’organisation Sea Shepherd. En France, Plastic Attack a décidé de multiplier les initiatives.
France 2 présente l’océan de déchets :
https://www.youtube.com/watch?v=xim_J4bRiwQ
Les membres de l’association se sont rendu à la sortie des magasins pour convaincre les consommateurs de lutter contre un ennemi précis : le plastique. Il est absolument partout. Les fruits en vrac sont parfois difficiles à trouver, les emballages sur emballages toujours plus fréquents… Les gâteaux sont emballés individuellement. Parfois, ce sont des fruits prédécoupés qui sont emballés dans du plastique.
90 % du plastique n’est pas recyclé en France
En France, on estime que 90 % de ce plastique ne passe pas par un processus de recyclage. Et une grande partie de ces déchets se retrouve alors dans les océans. Des milliards de détritus dérivent actuellement au large des côtes. Certains s’échouent sur le littoral et tous empoisonnent l’écosystème. Les animaux marins sont tués par le plastique présent dans les océans : ils l’ingèrent ou se retrouvent pris au piège dans les sacs. Chaque année, le bilan est lourd.
L’association Plastic Attack proposait aux clients de retirer les produits des emballages après leur passage en caisse. Cette initiative avait pour but de leur faire prendre conscience de leur inutilité, et de les pousser à changer leurs habitudes de consommation. Certaines enseignes, à l’image de Carrefour, promettent de faire des efforts et de diminuer les emballages. Mais, pour l’heure, aucune mesure officielle ne les y oblige.