En 2017, l’Unesco a classé les îles Galápagos comme « patrimoine en péril ». L’archipel abrite des espèces uniques, dites endémiques, qui sont aujourd’hui menacées par le tourisme et le réchauffement climatique.
Les îles Galápagos : des trésors inestimables
L’archipel des îles Galápagos est connu pour ses tortues, ses iguanes, ses lions de mer et ses centaines d’autres espèces absolument uniques au monde. Il forme un véritable paradis sur terre, mais aussi un trésor inestimable en raison des 1 900 espèces animales et végétales endémiques qui y vivent. Depuis 1978, les îles Galápagos font partie du patrimoine mondial de l’Unesco.
L’Équateur est le pays propriétaires de ces îles. Il met tout en œuvre pour les protéger. En 1959, un parc national a été créé. Il protège 97 % de la superficie couverte par les îles. Autour se trouve une réserve marine dans laquelle la pêche est totalement interdite. Mais sur les 130 îlots que comptent les îles Galápagos, seuls quatre sont habités. Il s’agit donc d’un écosystème protégé, mais qui demeure fragile et menacé.
Le réchauffement climatique et l’affluence touristique ?
Les spécialistes tentent d’expliquer les menaces qui pèsent sur les îles Galápagos. La plupart pensent que le réchauffement climatique et notamment les épisodes d’El Niño constituent les plus grands dangers qui pèsent sur l’écosystème. Ces phénomènes réduisent l’approvisionnement alimentaire dans les eaux de surface, menaçant ainsi les iguanes marins. D’autre part, ces épisodes de réchauffement des océans ont aussi causé des réductions importantes dans les populations de manchots. Enfin, les espèces végétales invasives engendrent aussi des problèmes de taille.
De plus, cela fait plusieurs décennies que les îles volcaniques attirent les touristes. Elles reçoivent un total de 220 000 visiteurs chaque année, ce qui est cinq fois plus que dans les années 1980. Une centaine de vols relie chaque semaine les îles au continent. Enfin, 30 000 personnes y vivent de manière permanente, ce qui représente deux fois plus d’habitants qu’il y a quinze ans. Pour l’heure, aucun quota n’est envisagé.