Des chercheurs espagnols sont parvenus à la conclusion que les œufs de poules en batterie produits dans les élevages intensifs avaient un lourd impact sur l’environnement.

68 millions de tonnes d’œufs produites chaque année

Dans le monde, on dénombre 68 millions de tonnes d’œufs produites tous les ans. 7 millions de tonnes le sont au sein de l’Union européenne. L’œuf est un produit très consommé, dont le succès pourrait bien avoir des conséquences sur la planète. Outre la question éthique soulevée par les conditions de production et de vie des poules en batterie, l’environnement serait lourdement impacté par cette industrie.

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Crédit photo Erol Ahmed Unsplash

Eau et électricité sont consommées dans d’énormes quantités. Mais les produits de nettoyage et les emballages ainsi que d’autres facteurs nocifs viennent s’ajouter au bilan écologique d’une industrie singulière. Des chercheurs espagnols ont donc cherché à connaître les conséquences environnementales réelles de la consommation d’œufs en batterie.

Soja, huile de palme et dioxyde de carbone

Pour commencer, l’alimentation des poules pondeuses au sein d’élevages intensifs pose problème. La nourriture qui leur est donnée est le plus souvent à base d’huile de palme et de soja importés. Ces produits engendrent de la déforestation, des émissions de gaz à effet de serre, la transformation des terres ainsi que de la pollution dans les airs et l’eau par des pesticides. D’autre part, il est demandé à une poule de pondre près de trois cents œufs par an. Et ce sur un espace grand comme une feuille de papier. Ensuite, elle est remplacée, ce qui demande de créer une filière de remplacement des poules.

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Crédit photo Idella Maeland Unsplash

De plus et selon les chercheurs, chaque douzaine d’œufs produite dans le monde engendrerait deux kilos et demi de dioxyde de carbone. C’est à peu près autant que pour le poulet ou le lait, et un peu moins que pour le bœuf. Enfin, les poules pondeuses concurrenceraient l’alimentation humaine en mangeant des céréales qui pourraient être consommées par les humains. En clair, on ne peut que conseiller de consommer des œufs produits traditionnellement.

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Jessica, journaliste aguerrie avec une solide expérience en gestion de projet et rédaction web, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle capte l'attention par des contenus précis et percutants, couvrant les évolutions médiatiques avec rigueur et clarté. Contact : [email protected].

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