Dans le sud de l’Inde, les ressources d’eau sont au plus bas. Les différents États ne parviennent pas à trouver de solution pour remédier à ce problème majeur.
Un pays en pleine crise de l’eau depuis la révolution verte
L’Inde a toujours été un pays exposé à des épisodes de sécheresse. Dans les années 1960, la « révolution verte » a été déterminante dans l’accélération de la crise de l’eau. Cette révolution avait pour objectif d’éviter les périodes de famine en produisant des aliments en autosuffisance.

De ce fait, le pays a développé l’ensemble de ses techniques d’irrigation et ses activités agricoles. Les réserves souterraines ont sérieusement été entamées. Auparavant, les ressources de surface étaient durablement gérées. Des millions de forages dans les nappes ont donc entraîné une baisse considérable des réserves en eaux souterraines de l’Inde.
Des besoins en eau qui n’ont cessé de croître en Inde
L’Inde a pu prendre une quasi-indépendance grâce à la révolution verte. Pourtant, son économie et ses productions demeurent influencées par la période des moussons. Depuis les années 1960, une politique d’autorisation de pompe gratuite combinée à une augmentation significative de la population a engendré un développement démographique important. Les besoins en eau n’ont plus cessé de croître.

En 2016, une étude menée révélait que les eaux souterraines peu profondes seraient vides en moins de dix ans si rien n’était fait. D’autre part, les provinces ont adopté des mesures contre-productives. Des barrages ont été construits un peu partout. Les provinces en aval de ces barrages ont donc développé leurs systèmes d’irrigation. Le sud de l’Inde est particulièrement touché par l’épuisement des ressources en eau. Les provinces du nord subissent d’importants épisodes de sécheresse. L’Inde n’est pas la seule région concernée par les pénuries d’eau. En Afrique du Sud, la ville du Cap est également en crise.