À l’université de San Diego, aux États-Unis, des chercheurs ont mis au point un système de capteurs qui se posent sur le ventre des patients. Il est capable de détecter certaines maladies gastriques.
Un appareil extérieur pour des maux internes
Le système conçu par les chercheurs américains permettrait donc de détecter certains types de maladies gastriques avec la seule aide de quelques capteurs. Baptisé EGG, ou electrogastrography, c’est une forme d’EEG, mais destinée à l’écoute des activités internes. Et plus précisément à celles de l’estomac.

Cette technologie n’a rien de nouveau, et avait été testée dans les années 1990. Néanmoins, le manque d’outils de diagnostic efficaces l’avait rendue obsolète très rapidement. Aujourd’hui, le système bénéficie des meilleures technologies du moment.
Des logiciels de machine learning pour accompagner le système
Un peu plus de vingt-cinq ans après, les prototypes bénéficient de technologies logicielles avancées de machine learning. Elles permettent de collecter de meilleures données grâce aux capteurs et d’éliminer les « bruits » électriques des diagnostics. L’EGG peut capter les contractions de l’estomac et les enregistrer sous forme d’oscillations. L’intensité, la forme et la fréquence des oscillations peuvent ensuite être analysées à l’aide d’un logiciel expert. Ce dernier peut fournir un diagnostic des maladies probables rencontrées par les patients.

L’efficacité de ce système aurait d’ores et déjà été prouvée et se serait montrée très élevée. Sur les onze enfants équipés de la technologie EGG, tous ont bénéficié d’un diagnostic juste et précis. D’autre part, les outils antérieurs ne sont parvenus à établir le bon diagnostic que dans trois cas sur onze. L’EGG présente un autre avantage : il peut être porté durant de longues périodes sans aucun effet secondaire. Il est donc possible de l’utiliser pour suivre l’évolution de certaines pathologies dans la durée.