San Francisco est une ville modèle en termes de développement durable. Actuellement, 80 % des déchets sont recyclés et de nouvelles mesures sont prévues.
Un modèle pour les grandes villes
En l’espace de vingt ans, San Francisco s’est forgé une réputation solide de ville durable. Aux États-Unis, on estime que seulement 34,6 % des déchets sont recyclés. Cette ville de Californie atteint un très bon résultat de 80 %. Pour obtenir un tel score, la ville a rendu obligatoire le recyclage. Les gobelets en polystyrène et les sacs en plastique sont devenus interdits, tout comme la vente de bouteilles d’eau dans les espaces publics. L’agglomération a installé de nombreuses fontaines à eau pour les remplacer.
Des mesures incitatives mises en place
Afin d’encourager les comportements écoresponsables, San Francisco a aussi mis en place des mesures incitatives. S’ils réduisent leurs quantités de déchets, les habitants bénéficient d’une remise sur leur redevance d’enlèvement des ordures. La ville pourrait bien devenir la première à atteindre l’objectif « zéro déchet » en 2020. Cette politique a également un fort impact économique. L’industrie du recyclage crée dix fois plus d’emplois que l’incinération ou l’enfouissement de déchets, selon le porte-parole de « Recovery ».
Les voitures électriques bientôt au pouvoir
La ville de San Francisco ne souhaite pas se cantonner aux déchets. En termes de transports, des bus électriques ainsi que 7 500 stations de chargement vont être prochainement installés afin d’encourager les habitants à acheter des véhicules verts. Enfin, des places de parking réservées à l’autopartage seront également mises en place afin de limiter le taux d’utilisation des véhicules personnels.
Des panneaux solaires viendront équiper l’ensemble des immeubles de moins de vingt étages. Ces derniers devront végétaliser leur toit. Ces mesures visent un second objectif très ambitieux : atteindre 100 % d’énergies renouvelables à l’horizon 2030. San Francisco se positionne comme un véritable modèle à l’heure où les grandes villes participent à 70 % des émissions mondiales de CO2.