Ce mardi 19 décembre, le Parlement européen a adopté la sortie progressive des hydrocarbures d’ici 2040. En parallèle, Nicolas Hulot a déclaré la fin des véhicules diesel et à essence à la même échéance.
Le nouveau défi du XXIe siècle
Les véhicules propres constituent l’avenir du transport. Dans ce sens, leur nombre devrait être multiplié par dix dans moins de huit ans. Le nouveau défi pour tous : réussir la transition et se placer en tête. Les stations-service vont être peu à peu remplacées par des bornes de rechargement, et le pétrole par des batteries. La question est aujourd’hui de savoir comme cela va s’opérer dans le temps.
Entre les voitures, les transports en commun et même les bateaux, la tâche est énorme. Les villes vont devoir faire vite pour répondre à la demande qui va s’accentuer dans les années à venir. Effectivement, vendre des voitures électriques est une étape, mais couvrir leurs besoins en bornes de rechargement en est un réel défi.
À Oslo, un véhicule vendu sur deux est électrique
Pour avoir une idée du déroulement de cette transition, il est intéressant de jeter un œil sur le cas de la capitale de la Norvège. En effet, en 2017, un véhicule qui y est vendu sur deux est électrique. La demande en véhicules propres explose dans la ville pionnière, mais ce développement semble néanmoins être victime de son succès. Dans la ville, il devient difficile de trouver des bornes de rechargement libres, tant les parcs sont saturés. Chaque matin, les places de rechargement des parkings sont littéralement prises d’assaut.
En parallèle, il est également compliqué de se procurer un véhicule électrique sans délai. Dans certaines concessions, les modèles électriques sont disponibles sous quatre mois. L’objectif est donc de parvenir à combler la demande en Norvège, mais également au reste de l’Europe dans les temps à venir.t.