En août 2017, trente éléphanteaux ont été capturés dans leur milieu naturel. Depuis, ils ont été envoyés en Chine, pour finir leurs jours dans des zoos.
Une pratique controversée en Afrique
Plusieurs pays africains ont exprimé leur indignation face à ce geste. Les petits éléphants, tous âgés de trois à six ans, ont été arrachés à leur milieu naturel et à leur famille. Ils vivaient dans le parc national Hwange, situé au Zimbabwe. Les autorités zimbabwéennes ont autorisé leur transfert vers la Chine. Et les images de la capture ont provoqué une indignation d’ordre mondial.
Sur les images, on peut notamment voir un éléphanteau de cinq ans frappé à plusieurs reprises sur la tête. Un autre est visiblement très malade. Parmi les éléphanteaux, on trouve des traumatisés, des blessés et un est décédé durant son transfert vers la Chine. Malgré la colère du monde, la transaction a bien eu lieu : les éléphants passeront leur existence en captivité.
Une situation compliquée pour les éléphants
La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction permet la capture et la vente d’animaux du moment que cela profite à la conservation de l’espèce. Pourtant, beaucoup s’interrogent sur les effets de la captivité sur les éléphants. « Ils devront affronter le processus très long et très lent d’une détérioration mentale et physiologique, qui résultera immanquablement en des anomalies chroniques physiques et mentales, en des maladies et en une mort prématurée. »
Voici les images de la capture d’un éléphanteau rendues publiques par The Guardian :
Une Coalition pour l’éléphant est active en Afrique. Elle regroupe 29 pays qui comprennent 70 % des éléphants du continent. La plupart d’entre eux s’inquiètent de cette pratique. Certains pourraient rejoindre l’Afrique du Sud et interdire à leur tour la capture d’éléphants sauvages à des fins de captivité.
Partout dans le monde, la situation semble pourtant s’améliorer (un peu) pour cette espèce. De plus en plus de pays interdisent les animaux sauvages dans les cirques. Et les éléphants en sont très souvent les vedettes. Par ailleurs, la Chine a finalement interdit le commerce de l’ivoire. Mais les éléphants sont toujours braconnés pour leurs défenses bien sûr, mais aussi pour leur peau. Et ils sont également utilisés comme « moyens de transport » pour divertir les touristes dans certains pays.