Mardi, Bruxelles a dévoilé un plan écologique ambitieux ayant pour objectif la sortie totale du plastique non recyclable dans un peu plus de dix ans.
Des millions de tonnes de plastique déversées chaque année
Tous les ans, les quantités de plastique déversé dans les eaux sont de l’ordre de huit millions de tonnes. Et ce sont tous les océans et les mers du monde qui sont touchés. Notre consommation de plastique est la cause principale de ce désastre écologique et elle se fait au détriment total de la faune marine. L’Union européenne a alors décidé d’agir pour mettre fin à la destruction des océans.
Une mesure a donc été lancée et vise le zéro plastique non recyclable pour 2030. Et si peu de personnes parviennent à prendre conscience de l’urgence et de l’impact de notre utilisation abusive du plastique, le vice-président de la commission de Bruxelles, Frans Timmermans, nous rappelle : « ces plastiques à usage unique prennent cinq secondes à produire, vous les utilisez pendant cinq minutes, et il faudra 500 ans pour qu’ils se dégradent complètement dans la nature ».
La décision est unanime et, surtout, mondiale
Au lieu de s’entêter à leur fournir du plastique, les consommateurs se verront proposer des alternatives biodégradables. Et c’est l’objectif de plusieurs entreprises comme la célèbre chaîne d’alimentation asiatique Wagamama. Cette dernière a pris la décision de stopper la distribution de pailles en plastiques d’ici le 22 avril. L’objectif serait donc d’éliminer totalement les emballages plastiques d’ici 2023.
Le reportage publié par l’Organisation des Nations unies :
Frans Timmermans a expliqué à The Guardian que la situation actuelle est très alarmante et que la biodiversité sous-marine est extrêmement menacée par cette consommation : « Si nous ne faisons rien à ce sujet, 50 ans plus tard, nous aurons plus de plastique que de poissons dans les océans ». En décembre donc, près de 200 pays ont signé la mesure des Nations unies en faveur de l’élimination de la pollution plastique dans les océans.