La Commission européenne a décidé de lancer une grande consultation sur les mesures possibles pour préserver les abeilles du déclin subit par leurs populations. Cuba est un exemple dans ce domaine.
Comment sauver les abeilles ?
C’est en 1970 suite à l’apparition du parasite varroa, qu’à débuté ce phénomène. L’acarien a exterminé une grande partie des populations d’abeilles en Europe en seulement quelques années. Et les pesticides n’ont rien arrangé. Selon les apiculteurs, les abeilles subissent les effets dévastateurs de nouveaux pesticides arrivés sur le marché : les néonicotinoïdes. Ces produits chimiques continueraient ainsi le macabre travail entreprit il y a près de 50 ans par le parasite varroa.
Face à un déclin important des populations d’abeilles, la Commission européenne s’inquiète. Elle a donc décidé de partir en quête de solutions durables à apporter à ce problème d’ordre mondial.
Cuba, un exemple pour la préservation des abeilles
Roch Domerego, un apithérapeute parcourant le monde explique : « Cuba est devenue un des paradis pour l’abeille et c’est principalement dû à l’absence de chimie ». En effet, la totale absence de pesticides sur l’île de Cuba en a fait un réel paradis pour les abeilles qui y vivent. Dès la chute de l’Union soviétique, le pays s’est rapidement trouvé à court de tout et également de produits phytosanitaires. Ainsi, les agriculteurs n’ont pas eu d’autres choix que d’opter pour une agriculture totalement biologique.
Au bout de 25 ans, les pesticides ne sont plus utilisés que sur les plantations de tabac. Ainsi, l’île s’est transformée sans réellement le vouloir en un véritable paradis pour les abeilles. Ces dernières font d’ailleurs partie des plus productives au monde. À Cuba, aucun hectare de terre cultivée n’a reçu de pesticides. Et pour les abeilles, cette situation est des plus idéales. La Commission européenne mettra-t-elle fin à l’utilisation des pesticides pour sauver les abeilles ?