Le président des États-Unis Donald Trump a fait une annonce surprenante mercredi soir. Il rappelle que l’accord de Paris signé était injuste pour les USA.
Un retour théorique dans l’accord de Paris
Mercredi, Donald Trump a expliqué que les États-Unis pourraient réintégrer l’accord de Paris sur le climat, « en théorie ». Cependant, le président ne montre aucun signe particulier ou concret laissant penser qu’il souhaite se diriger vers cette issue. Selon lui, « l’accord de Paris tel que nous l’avons signé était très injuste pour les États-Unis. » Et c’est ici la raison principale au retrait du pays de l’accord.
Cette intervention a eu lieu durant une conférence de presse menée avec le Premier ministre de la Norvège, Erna Solberg. Ainsi, il a justifié une nouvelle fois sa décision prise en juin dernier. L’administration d’Obama avait ratifié l’accord en septembre 2016. Le pays avait donc été l’un des principaux concepteurs de ces mesures.
Selon trump, l’environnement est au cœur des préoccupations des usa
Donald Trump s’est dit « très sensible à l’environnement » avant d’ajouter que cette urgence se trouvait au cœur des préoccupations des États-Unis. Il explique néanmoins que l’accord de Paris sur le climat était trop réducteur au niveau économique pour les USA. Ainsi, ces deux aspects ne pouvaient être combinés.« Les membres de notre agence de protection de l’environnement sont extrêmement puissants parce qu’ils veulent effectivement de l’eau non polluée, de l’air pur et ils veulent aussi des entreprises qui peuvent être compétitives. Mais l’accord de Paris aurait vraiment réduit notre compétitivité. »
La vidéo du discours de Donald Trump le 10 janvier dernier :
En plus des États-Unis, deux autres pays n’ont pas souhaité signer l’accord de Paris. Le Nicaragua considère que l’accord ne va pas suffisamment loin alors que la Syrie se trouve en pleine guerre civile. Avec cette déclaration, Trump ne précise pas réellement vouloir revenir dans l’accord de Paris. On imagine cependant que cette éventualité serait reconsidérée si les États-Unis bénéficiaient d’un avantage économique avec ces mesures.