Cette vingtaine de moutons a pour mission d’entretenir les prairies situées au bord du périphérique parisien. Seulement, beaucoup s’inquiètent de leur santé à cause de divers types de pollution.
Les moutons parisiens en danger ?
Depuis maintenant près de cinq ans, les pelouses bordant le périphérique parisien sont entretenues par des moutons, le but étant de protéger les espèces menacées de la région. En effet, 44 % d’entre elles vivent dans ces prairies et bois. On y trouve donc les couleuvres ainsi que les linottes notamment, qui se retrouvent ainsi sous la protection des moutons.
Néanmoins, certains s’inquiètent de la santé des ovins, qui sont contraints de respirer les gaz d’échappement durant des mois. Et chaque jour, ce sont des milliers de véhicules qui empruntent le périphérique parisien. Autrefois, les moutons étaient quatre à arpenter les pelouses. Aujourd’hui, ils sont vingt individus loués par la société GreenSheep à la mairie de Paris.
Une situation qui oppose des avis mitigés
Paul Letheux, le président de la société GreenSheep, explique que l’organisation n’aurait pas placé ces animaux dans ces zones si un tel risque lié à leur santé était présent. Il affirme donc qu’avant de les installer ce sujet a été bel et bien pris en compte et des tests ont été réalisés. Enfin, il ajoute que la pollution de l’air ne présente aucun risque pour les moutons : « Il n’y a pas d’impact, ils vivent seulement une dizaine d’années, donc ils n’ont pas le temps de développer les maladies développées chez l’humain. » De plus, un berger s’assure de la bonne santé des moutons chaque semaine.
Quand déjeuner en travaillant au bord du périphérique parisien devient possible : Les moutons d’Ouessant l’ont fait ! https://t.co/tCRfTTRMKh pic.twitter.com/kDiy2t8kfD
— Végétalisons Paris (@vegetalisons) 6 avril 2017
Pourtant, la commission ovine de la société nationale des groupements techniques vétérinaires et son président Pierre Autef ne sont pas de cet avis. Selon eux, les moutons peuvent être sujets à des infections bactériennes ou virales qui font souvent suite à la dégradation des défenses immunitaires de la trachée ou des bronches notamment.
D’ici quelques mois, les « moutons du périph’ » disposeront d’un peu plus de six hectares de pâtures.