La banque d’investissement égyptienne EFG Hermes souhaite atteindre une production de 500 MW d’ici trois ans. Pour cela, elle a décidé d’investir 500 millions de dollars dans les énergies renouvelables.
Une multiplication des opérations dans les énergies renouvelables
Le marché des énergies renouvelables de l’Afrique du Nord est particulièrement attractif. Ainsi, certains n’hésitent pas à investir, comme la banque d’investissement EFG Hermes. Elle va pour cela consacrer un budget d’un demi-milliard de dollars à l’implantation ou le rachat d’actifs liés au secteur des énergies renouvelables. La banque égyptienne se donne trois ans pour concrétiser ses projets. Ces derniers devraient permettre la production d’un minimum de 400 mégawatts en Afrique du Nord.
Mais EFG Hermes ne souhaite pas s’arrêter là. En effet, la banque a l’intention d’atteindre une puissance à terme de 2 000 MW dans le nord du continent. Le management de la banque explique que « les stations dans lesquelles nous allons investir seront construites au premier trimestre 2018 et devraient être opérationnelles en 2019 » via la création d’un « holding pour gérer des projets énergétiques, comme Vortex, mais en Égypte ». Vortex étant uniquement consacré au marché européen.
Une réorientation qui vise le sud
La banque souhaite investir dans ces énergies afin de s’inscrire dans le cadre de diversification voulue par son management. Son objectif est de faire des services non financiers la base de 50 % de ses bénéfices d’ici trois à quatre ans. EFG Hermes opère aussi en Afrique de l’Est, comme au Kenya. Elle devrait s’implanter sur le marché du courtage nigérian en 2018. Ainsi, elle se pose en réel investisseur en Afrique.
La banque s’est d’ailleurs séparée de 45 % de son capital d’énergie solaire qui est alors détenu par la filiale Vortex. Cette cession, qui s’est concrétisée pour un total de 90 millions de dollars, devrait permettre de financer une partie des opérations nord-africaines de la banque. Ainsi, EFG Hermes mise beaucoup sur la possible ruée des investisseurs en provenance d’Asie et du Golfe dans les énergies renouvelables d’ici l’année prochaine.