Presque tous les pays du monde y compris les plus riches sont confrontés à un grave problème nutritionnel, qu’il s’agisse de dénutrition ou d’obésité, c’est ce que dévoile un rapport dressé par le Global Nutrition Report. L’analyse montre que les gouvernements dépensent davantage pour les interventions qui s’attaquent aux causes sous-jacentes de la malnutrition que pour les interventions profondes à la nutrition.
La malnutrition fait rage dans le monde entier
Le Global Nutrition Report a tenu un Sommet mondial sur la nutrition à Milan ce samedi 4 novembre. Il suit les objectifs nutritionnels mondiaux concernant la nutrition des mères, des nourrissons et des jeunes enfants ainsi que les maladies non transmissibles liées à l’alimentation.
Le rapport constate que 88 % des 140 pays étudiés sont confrontés à la malnutrition, caractérisée par : le retard de croissance infantile, l’anémie chez les femmes en âge de procréer et les femmes adultes en surpoids. La nutrition doit être placée au cœur des efforts visant à mettre fin à la pauvreté, à lutter contre les maladies et à améliorer les normes éducatives.
Les taux de malnutrition continuent d’augmenter
Près d’une femme sur trois en âge de procréer dans le monde est touchée par l’anémie. Dans les pays pauvres d’Afrique et d’Asie, environ 155 millions d’enfants de moins de 5 ans ont des retards de croissance liés à une sous-alimentation et 52 millions sont atteints de maigreur sévère.
Le surpoids et l’obésité sont en hausse dans presque tous les pays. Selon les tendances actuelles, il y a moins de 1 % de chances d’atteindre l’objectif mondial d’enrayer l’augmentation de l’obésité et du diabète d’ici 2025.
Les principales conclusions du Global Nutrition Report s’articulent sur l’impact de ce fardeau sur les efforts de développement et la nécessité d’une réponse urgente et intégrée à la nutrition mondiale si nous voulons atteindre les objectifs de développement durable de l’Agenda 2030.