L’innovation technologique est l’une des raisons pour laquelle les déchets électroniques sont de plus en plus importants sur la surface de la planète. Il existe pourtant de nombreuses solutions pour recycler et donner une seconde vie à ces objets.
Une augmentation des déchets électroniques
Les équipements électroniques qui faisaient le bonheur des personnes et des familles se retrouvent très souvent abandonnés dans la nature. Ils auraient selon plusieurs études, augmentées de 8 % en l’espace de deux ans. L’Union internationale des télécommunications (UIT) en collaboration avec les Nations Unies a publié une étude sur ces déchets. Ils estiment que leur quantité va sans cesse croissante.
Ces déchets pour le compte de l’année 2016 ont atteint un poids de 45 millions de tonnes, ce qui donne un ratio de 6,1 kg par habitant. Des estimations tablent sur plus de 52 millions de tonnes d’ici 2021.
Nécessité urgente d’augmenter la quantité de déchets recyclés
Si pour l’instant seulement 20 % de ces déchets font l’objet d’un traitement, les études menées et publiées dans le rapport ont prouvé que les matières précieuses que l’on pourrait en tirer peuvent atteindre 55 milliards d’euros. Il s’agit pour la plupart de métaux précieux tels que l’or, le cuivre, l’argent et le platine.
Ce faible taux de recyclage est d’autant plus surprenant si l’on prend en compte que 67 pays dans le monde ont une législation qui va dans ce sens. Ces 67 pays représentent à eux seuls les deux tiers de la population terrestre. Ce rapport nous montre aussi que la Chine reste le plus gros pollueur avec 7,2 millions de tonnes.
Le compte par habitant met à « l’honneur » l’Australie et la Nouvelle-Zélande qui génèrent 17,3 kg par habitant et en recyclent seulement 6 %. L’Europe reste un bon élève avec un taux de collecte et de traitement estimé à 35 %.